L’offre s’appauvrit en veaux laitiers
Le recul de l’offre se poursuit, et le creux de la saison des vêlages approche. La concurrence est rude, et chaque intégrateur met en place des mesures pour attirer les clients. La demande à l’exportation reste très forte que ce soit du côté espagnol, mais également des Pays-Bas, qui font face comme en France à une forte décapitalisation laitière.
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Les intégrateurs cherchent néanmoins à maintenir les niveaux de prix actuels. Chacun s’accorde à dire que les tarifs actuels sont très convenables, notamment chez les producteurs laitiers. La concurrence se renforce dans les campagnes entre les ramasseurs de veaux.
Les tarifs restent fermes sur le marché espagnol. Les veaux exportés sont négociés entre 300 et 330 € pour les prim’holsteins et de 400 à 450 € pour les montbéliards. Les prix de la gamme de marchandise convenable destinée à l’intégration sont compris entre 180 et 300 € pour les laitiers et normands et de 200 à 350 € pour les montbéliards. Pour les croisés, la demande est plurielle, ce qui continue d’animer le marché. Le renforcement des mises en place de bons croisés pour la production de jeunes bovins en France comme en Espagne concurrence sérieusement l’intégration. Les croisés de moyenne conformation O sont vendus entre 200 et 300 €, et leurs prix montent entre 330 à 400 € pour les plus lourds. Les prix des mâles croisés blanc bleu ou jaunes de gamme intermédiaire (légers) sont compris entre 250 et 350 €. Ceux des lourds se situent entre 380 et 450 €. Les très bons U sont négociés de 480 à 600 €, voire plus pour les extras.
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